Je pense que c’est la lecture rationnelle (je me trompe peut-être). Chercher à mettre en lumière les situations de conflit d’intérêt et tenter d’apporter des pistes de régulation me paraît une manière intelligente d’aborder ce sujet sensible. Comme je l’ai dit, et ce que je vais dire est basé sur mes préjugés, endiguer drastiquement les conflits d’intérêt est difficile de part la nature des conflits qui peuvent exister, d’où, peut-être, cette sensation de « réunionnite » que vous pouvez avoir.
En lisant la partie 4 du document, sur les propositions pour prévenir les conflits d’intérêts, il est noté:
prévenir les conflits d’intérêts dans un CHU ne signifie pas de couper les relations avec les industriels. Cette prévention ne doit pas avoir pour effet d’enfermer les professionnels, un à un, dans une tour d’ivoire ou de transformer l’Institution en une citadelle publique coupée de l’univers industriel et économique. (page 49)
Cette affirmation confirme que le sujet des conflits d’intérêt est un sujet complexe qu’il est nécessaire de contrôler et d’encadrer sans pour autant couper les possibilités de financement de l’innovation. Car si j’ai bien compris, la partie 2 nous explique le rôle majeur des industriels dans le système de santé pour les coûts qui ne sont pas aujourd’hui supporté par le système publique. Il est clair que ce n’est pas une solution parfaite, le document en fait le détail, mais il est nécessaire de trouver un équilibre entre les différentes parties, de façon plus transparente.
Cela manque de source
Rien n’étaye le fait qu’une gestion des ressources humaines similaire à celle de l’armée a un impact négatif. De plus vous faites de la généralisation hâtive pour le second article sur la mort du Pr. Jean-Louis Mégnien. L’exemple ne fait pas la généralité, encore faut-il prouver que l’exemple établit un lien de cause à effet entre « gestion RH similaire à celle de l’armée » et « effet néfaste sur le personnel hospitalier », ce qui n’est pas le cas ici (ou j’ai manqué des clé de lecture).
Je pense que nous nous écartons du sujet, dans votre post initial, je pense que le paragraphe par lequel vous avez voulu commencer est celui ci:
Il a été caché par l’APHP, et j’y étais lors de la dernière phase de crise, que l’INVERMECTINE avait une action antivirale et non prescrit pour la simple raison que dans le traitement des malades infectés positifs au COVID ont utilise une forte dose de corticoïde. L’Invermectine est un antiparasitaire… Oh! surprise l’hydroxycholorquine ou le plaquenil est aussi un antiparasitaire. Quid de ce que certifiait Didier Raoult dans sa bataille contre le Covid, issu des donnés acquises de la science??? Le même type de traitement, mais Raoult est honnête, alors qu’à l’APHP ce n’est pas le cas… Quelle bande de crapules sortent du chapeau du gouvernement. Je rappelle que les PUPH de l’APHP sont au plus près du Sinistre de la Santé.
Je pense que nous avons vu ensemble que les organisations de santé essaient d’apporter des recommandations en fonction des données dont elles disposent, données qui sont sujette à évoluer grâce aux apports de la recherche scientifique.
Ces organisations sont bien évidemment en proie à des conflits d’intérêts. Mais comme nous avons vu, certains sont complexes à endiguer et relèvent de biais cognitifs. Au moins l’AP-HP tente de réguler les effets induits sur ceux dont elle a la capacité de le faire (il est difficile de généraliser à l’ensemble du secteur, cela demanderai énormément de travail).
Etes vous d’accord ?